de Robin Aubert
Appuyé du Conseil des Arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du canada par des subventions de projet de production en théâtre, le Noble a présenté cette pièce pour adultes en novembre 2013 à Kiamika (Mont-Laurier, Laurentides) puis à Montréal au théâtre Prospero. De plus elle a été reprise en novembre 2014 à l'Érablière Grenier et au Théâtre Prospero. En février 2015, la pièce a été présentée au Théâtre Premier Acte à Québec.
Cette pièce intimiste, fidèle à l’univers de Robin Aubert, s’ouvre sur la vie d’Alain, un homme, fin trentaine, habitant un petit village. Au beau milieu de la nuit, il cogne à la porte de son chum Marco ; il vient pour se cacher. Le corps taché de sang, Alain raconte le début de sa soirée au bar du coin, à spéculer avec Boilard sur le gagnant du concours de panaches.
Bien sûr il est question de chasse, de boucherie, des pick-up, de l’automne et ses champs gris. Cette autre culture porte son lot de subtilités et de silences. Ce ne sont pas la chasse, le sang ou les coups de feu qui sont fondamentalement violents, mais plutôt les amitiés perdues, la trahison et le vide entre deux «presque» frères qui tentent de se rejoindre.
«C’est l’imaginaire unique de Robin qui m’a poussé à vouloir créer cette pièce. Ce texte est à la fois poétique et rude.»
Benoît Desjardins, metteur en scène.
Cette pièce intimiste, fidèle à l’univers de Robin Aubert, s’ouvre sur la vie d’Alain, un homme, fin trentaine, habitant un petit village. Au beau milieu de la nuit, il cogne à la porte de son chum Marco ; il vient pour se cacher. Le corps taché de sang, Alain raconte le début de sa soirée au bar du coin, à spéculer avec Boilard sur le gagnant du concours de panaches.
Bien sûr il est question de chasse, de boucherie, des pick-up, de l’automne et ses champs gris. Cette autre culture porte son lot de subtilités et de silences. Ce ne sont pas la chasse, le sang ou les coups de feu qui sont fondamentalement violents, mais plutôt les amitiés perdues, la trahison et le vide entre deux «presque» frères qui tentent de se rejoindre.
«C’est l’imaginaire unique de Robin qui m’a poussé à vouloir créer cette pièce. Ce texte est à la fois poétique et rude.»
Benoît Desjardins, metteur en scène.
Crédit photo Nicolas Aubry
Hubert PROULX (Marco)
Finissant de l ‘École nationale de Théâtre en 2004, Hubert reçoit cette même année le Prix du lieutenant gouverneur du Québec. En 2009, il remporte le Prix de la relève Olivier-Reichenbach pour son rôle dans la pièce Le Retour présenté au Théâtre du Nouveau Monde. Au théâtre, il a joué dans Les pieds des anges, L’Imposture, L’Amour à trois, Vassa, Raphaël à Ti-Jean, Jocaste Reine, Le chant de Meu, Comment s’occuper de bébé, Pour réussir un poulet.À la télévision, il incarne un rôle important dans le téléroman Virginie. Nous l’avons aussi vu dans Minuit le soir, Les Étoiles Filantes, Smash II, Nos Étés, Fortier IV ,19-2, Les Rescapés II, Toute la Vérité, Les Jeunes loups, Unité 9. Au cinéma, il a, entre autres, fait partie de la distribution de La Capture, Dans une galaxie près de chez vous II, Borderline, De père en flic, Les lignes ennemies, Miraculum, Mes Ennemis. |
Martin DUBREUIL (Alain)
Comédien au parcours singulier, Martin Dubreuil s’est d’abord fait remarqué dans les nombreux courts métrages auxquels il a participé, dont entre autres Le rouge au sol pour lequel il remporte le prix du meilleur acteur au Festival du film de Milan et à Prends ça court. Il tourne par la suite dans 15 février 1839, Tout est parfait, La maison du pêcheur, Les 7 jours du talion, 10 et demi, Les Loups. Récemment, il a défendu le rôle du soldat Tremblay dans Bunker, celui de Tom dans Avant les rues. Ses personnages, toujours criants de vérité, marquent également le petit écran dans Toute la vérité, 19-2, Le Gentlemen II,Trauma II, Musée Éden. Félix et Meïra est sa septième collaboration avec le réalisateur Maxime Giroux. |
Mise en scène > Benoît DESJARDINS
Avec les voix de
Fred-Éric SALVAIL et Éloïse BOIES
Scénographie et costumes Silène BEAUREGARD
Conception et arrangements sonores / régie Maude ST-PIERRE
Conception d’éclairage Émilie GENDRON
Musique originale Sylvain LAFONTAINE
EXTRAITS DES CRITIQUES
«
Martin Dubreuil et Hubert Proulx offrent ici une grande performance, à la fois
dans leur maîtrise de la langue d'Aubert et dans la gestuelle et les silences
que commande ce texte brut et coloré, qui contient aussi une dose d'humour, il
faut bien le dire. » Jean Siag, LA PRESSE
« D'un côté, Martin Dubreuil, impressionne de justesse et de vérité. […] Hubert Proulx, en ami témoin de l'événement, n'en est pas moins épatant, touchant de douceur et de mal-être. […] Pour un premier texte de théâtre, Aubert démontre un pouvoir d'évocation impressionnant. […] De son côté, le metteur en scène Benoît Desjardins a eu l'intelligence de ne pas faire de ces personnages des archétypes, on joue d'économie et le résultat est probant. » Martine Côté, REVUEJEU.ORG
« Benoît Desjardins soumet sa mise en scène à de purs moments d’émotion, dépassant souvent la simple anecdote, faisant de cette rupture fraternelle un moment clé dans le vécu d’un individu. Avec Le chant de Meu, Robin Aubert entre au théâtre par la Grande Porte. » Élie Castiel, revue Séquences
« La mise en scène très épurée de Benoit Desjardins laisse vraiment place aux images très fortes de Robin Aubert. » Leïla Thinault-Louchem, Catherine et Laurent, CIBL
« On navigue ici dans un monde typiquement masculin, où la chasse et les concours du plus gros panache sont à l'honneur. Le tout est rendu à merveille par la mise en scène de Benoît Desjardins, minimaliste, mais ô combien efficace. Utilisant un décor composé uniquement d'une chaise et d'un mini réfrigérateur, il parvient à créer un imaginaire percutant qui repose en très grande partie, il faut le mentionner, sur le talent des interprètes et sur la chimie qui s'installe entre eux. » Francis Bernier MonThéâtre.qc.ca
« À la scénographie et aux éclairages, Silène Beauregard et Émilie Gendron créent un univers intimiste et sombre qui rejoint à merveille celui de Robin Aubert. Une chaise, un mini frigo, des vêtements éparpillés, une rangée de maïs séché délimitant l’espace de jeu ainsi que les couleurs blanc et rouge des projecteurs suffisent aux comédiens pour évoquer l’appartement, le champ, la taule, et tout ce qui a pu s’y passer. » David Lefebvre MonThéâtre.qc.ca
« D'un côté, Martin Dubreuil, impressionne de justesse et de vérité. […] Hubert Proulx, en ami témoin de l'événement, n'en est pas moins épatant, touchant de douceur et de mal-être. […] Pour un premier texte de théâtre, Aubert démontre un pouvoir d'évocation impressionnant. […] De son côté, le metteur en scène Benoît Desjardins a eu l'intelligence de ne pas faire de ces personnages des archétypes, on joue d'économie et le résultat est probant. » Martine Côté, REVUEJEU.ORG
« Benoît Desjardins soumet sa mise en scène à de purs moments d’émotion, dépassant souvent la simple anecdote, faisant de cette rupture fraternelle un moment clé dans le vécu d’un individu. Avec Le chant de Meu, Robin Aubert entre au théâtre par la Grande Porte. » Élie Castiel, revue Séquences
« La mise en scène très épurée de Benoit Desjardins laisse vraiment place aux images très fortes de Robin Aubert. » Leïla Thinault-Louchem, Catherine et Laurent, CIBL
« On navigue ici dans un monde typiquement masculin, où la chasse et les concours du plus gros panache sont à l'honneur. Le tout est rendu à merveille par la mise en scène de Benoît Desjardins, minimaliste, mais ô combien efficace. Utilisant un décor composé uniquement d'une chaise et d'un mini réfrigérateur, il parvient à créer un imaginaire percutant qui repose en très grande partie, il faut le mentionner, sur le talent des interprètes et sur la chimie qui s'installe entre eux. » Francis Bernier MonThéâtre.qc.ca
« À la scénographie et aux éclairages, Silène Beauregard et Émilie Gendron créent un univers intimiste et sombre qui rejoint à merveille celui de Robin Aubert. Une chaise, un mini frigo, des vêtements éparpillés, une rangée de maïs séché délimitant l’espace de jeu ainsi que les couleurs blanc et rouge des projecteurs suffisent aux comédiens pour évoquer l’appartement, le champ, la taule, et tout ce qui a pu s’y passer. » David Lefebvre MonThéâtre.qc.ca
Éditions Somme toute
http://editionssommetoute.com/Livre/le-chant-de-meu [email protected] Sous couvert d’économie narrative, Robin Aubert brosse deux portraits saisissants, ceux d’Alain et de Marco. Amis, presque frères, divisés par un drame. En plus de la pièce, le livre propose une appréciation critique de la journaliste Martine Côté et des entretiens menés par François Lévesque avec l’auteur Robin Aubert, le metteur en scène Benoît Desjardins et la scénographe Silène Beauregard. |