Les courants souterrains de Benoît Desjardins
Suite à la grande aventure avec la pièce Le Chant de Meu de Robin Aubert, nous avons créé Les Courants Souterrains, de Benoît Desjardins.
Appuyé du Conseil des Arts et des lettres du Québec la pièce a été présentée en février 2016 à Kiamika puis au théâtre Prospero à Montréal.
Appuyé du Conseil des Arts et des lettres du Québec la pièce a été présentée en février 2016 à Kiamika puis au théâtre Prospero à Montréal.
Les Courants souterrains raconte l’histoire de la petite Lisa et de son père qui accompagnent une apprentie chanteuse country à un concours en Ontario.
Vingt ans plus tard, Lisa se souvient de cette cavale en nous dévoilant ses origines. Des origines dans une maison mobile d’un village forestier, une maison sans maman.
Une vie de famille d’un équilibre fragile comme un château de cartes sur une table chambranlante et qui reçoit un coup de pied fatal d’une jeune chanteuse country. Un équilibre brisé un soir d’automne pendant un vêlage qui s’éternise.
Les courants souterrains est une pièce folk sur la névrose de classe, les rêves, Pembroke et une chanson de Marcel Martel.
Vingt ans plus tard, Lisa se souvient de cette cavale en nous dévoilant ses origines. Des origines dans une maison mobile d’un village forestier, une maison sans maman.
Une vie de famille d’un équilibre fragile comme un château de cartes sur une table chambranlante et qui reçoit un coup de pied fatal d’une jeune chanteuse country. Un équilibre brisé un soir d’automne pendant un vêlage qui s’éternise.
Les courants souterrains est une pièce folk sur la névrose de classe, les rêves, Pembroke et une chanson de Marcel Martel.
Extraits de critiques |
Équipe de création |
« Un road trip d'une heure dix, à voir pour l'écriture, le jeu des trois comédiens [...] » Samedi et rien d'autre Ici Radio-Canada Première, Francine Grimaldi « [...] un hommage folk à la ruralité, dur et terriblement humain à la fois. » Le Devoir, Fabien Deglise « C'est triste, oui, mais ce n'est pas déprimant pour autant. La pièce est émaillée de dialogues savoureux livrés avec conviction par trois talentueux comédiens. » Huffington Post Québec, Marie-Claire Girard « Les textes de Benoît Desjardins sont servis par une mise en scène juste qui insuffle une musicalité folk diffuse au jeu des trois interprètes simplement lumineux. » atuvu.ca, Léa Arthémise « Des histoires que très peu de gens racontent. Des histoires grinçantes, attendrissantes et colorées [...] C’est un texte percutant, profondément ancré dans le folklore québécois [...] » La Bible Urbaine, Pierre-Alexandre Buisson |
Texte et mise en scène: Benoît Desjardins Distribution : Dominique Leclerc Jean-Michel Déry Julie de Lafrenière Conception sonore : Maude St-Pierre Conception des éclairages : Émilie Gendron Scénographie : Silène Beauregard Aide au décor: Frank Pallière |
Julie de Lafrenière
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Dominique Leclerc
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Jean-Michel Déry
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Benoît Desjardins
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Ayant plutôt fait de la danse durant sa jeunesse, Julie de Lafrenière obtient d’abord un diplôme d’études collégiales dans ce domaine. Ensuite, son amour du jeu prendra le dessus et c’est en mai 2009 qu’elle termine sa formation à l’École nationale de théâtre du Canada. Depuis sa sortie, elle multiplie les projets sur scène, citons Pieds nus dans le parc (La Chant’amuse, 2009), Les Bonnes (Balustrade, 2010), Mais n’te promène donc pas toute nue (Espace libre, 2012), Les Morb(y)des (Quat’sous, 2013), Médiéval-fantastique (La Licorne, 2015) et Les Bienheureux (Aux Écuries, 2016). Au cinéma, on a pu la voir dans Laurentie, Catimini, Mommy ainsi que dans plusieurs courts métrages, tel que Une nuit avec toi, Filles qui pleurent, La Voce et tout récemment, dans Seule. Elle fait ses débuts à la télévision dans 30 vies avec le rôle de Sophie, pour ensuite faire des apparitions dans Toute la vérité, Les jeunes loups et Ruptures. En 2014, elle devient la voix maison de la chaîne de télévision Vrak2. Impliquée dans le mouvement Kino depuis plusieurs années, elle écrit et réalise son premier court métrage en octobre 2015, Ma fuite. Aimant beaucoup la création, elle peut aussi être auteure, metteur en scène et chorégraphe.
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Dominique a récemment participé comme comédienne aux créations Trois de Mani Soleymanlou et Nathan d'Emmanuel Schwartz et toutes deux présentées au Festival Transamériques. Elle est depuis 2012 en tournée à l’international avec la production Alice in Wonderland de la compagnie Tout-à-Trac, mise en scène par Hugo Bélanger, présentée en anglais et en français. Codirectrice des Biches Pensives, la compagnie présentera sa 5ème création en 2017. Les Biches ont produit Deux ans de votre vie, un texte de Rébecca Déraspe présenté au Théâtre d'Aujourd'hui (prix du public BMO 2011-2012), ainsi que Comment je suis devenue touriste de Jean-Philippe Lehoux au Théâtre La Licorne en 2012 et en reprise en 2013. Dominique est des cocréateurs du ishow ; présenté à plusieurs reprises au Canada et en tournée en France. Depuis 2013, elle travaille activement sur le projet Le Laboratoire de l’impensé qui s'intéresse à l’éthique liée au mouvement cyborg et transhumaniste. Dominique fait également partie de deux projets qui seront présentés cette année au Festival du Jamais Lu.
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Finissant du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2005, on a pu voir Jean-Michel Déry dans de nombreuses productions théâtrales dans la Capitale, citons Un Certain Nombre (Périscope, 2014), Hamlet (Bordée, 2013), Don Juan (Trident, 2010), Nature morte dans un fossé (Périscope, 2009), La gloire des filles à Magloire (Bordée, 2008), Regard-9 (Bordée, 2008), Le dîner de cons (Théâtre Petit Champlain, 2007), L’Ouest solitaire (Premier Acte, 2007) ou encore On achève bien les chevaux (Périscope, 2006). Il a d’ailleurs pour son rôle dans cette pièce obtenu en 2007 le prix Nicky-Roy ainsi que le prix « Révélation de l’année » au Gala des Masques.
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Cofondateur et directeur artistique du Noble Théâtre, Benoît Desjardins poursuit depuis plusieurs années une recherche vers la création d’un théâtre folk. Son travail d'écriture et de mise en scène est marqué par une poésie empreinte de rudesse et de lucidité comme le témoigne son texte Les courants souterrains.
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15 MARS > 2 AVRIL 2016
Salle intime du théâtre Prospero http://www.theatreprospero.com/spectacle/les-courants-souterrains 1371, rue Ontario Est Montréal QC, H2L 1S2 T. 514 526.6582 [email protected] theatreprospero.com Achat en ligne en cliquant ici |
Extraits de critique Les courants souterrains: ce qui remonte à la surface Le Huffington post 17 mars 2016 Marie-Claire Girard Il faut régulièrement ramasser les pierres qui remontent à la surface de la terre, / Le labourage, l'érosion, le ruissellement de l'eau, le gel et le dégel dans nos contrées contribuent à cet état de choses, mais il y a aussi que la terre est vivante, elle bouge, elle respire et elle peut aussi mourir. C'est ce qu'on appelle les courants souterrains. Benoît Desjardins utilise cette métaphore comme ligne de fuite dans sa pièce présentée au Prospero. L'histoire est narrée par Lisa, petite fille de sept ans témoin et actrice d'événements survenus bien des années auparavant. Dans Les courants souterrains, les personnages s'empêchent de vivre. Ils refusent de trop rêver de peur d'être déçus. Traversée par des allusions à la musique country, on établit facilement le parallèle entre la pièce et la constante résignation qu'on trouve dans les paroles de ces chansons. Kéven et Lisa ne veulent pas connaître autre chose que la roulotte, le pick-up, le quatre-roues et le Canadian Tire. Et la lueur d'espoir qui s'allume dans les yeux des trois personnages lors de cette équipée à Pembroke va vaciller et s'éteindre. Pour laisser le spectateur avec de la compassion pour ces vies où personne n'a finalement osé quoi que ce soit. http://quebec.huffingtonpost.ca/marie-claire-girard/les-courants-souterrains_b_9479420.html?utm_hp_ref=divertissement Partition folk pour destin troublé Fabien Deglise, LE DEVOIR 17 mars 2016 Les courants souterrains, un hommage folk à la ruralité, dur et terriblement humain à la fois. Dominique Leclerc, en Lisa, /, brille en narratrice placée entre naïveté et clairvoyance. Jean-Michel Déry, ce bon gars malmené par le destin, donne à son personnage cette tonalité juste dans la difficulté d’appréhender et d’affronter ses émotions Il y a dans ces Courants souterrains une référence à ces mouvements de sol imperceptibles qui font remonter des pierres à la surface des champs / ils laissent aussi émerger un fragment d’existence, une urgence d’exister, un cri de désespoir devant le déséquilibre de la condition humaine, une universalité dans cette envie de s’en sortir, malgré tout, qui forme au final un tellurisme du nous qui reste agréable à voir. http://www.ledevoir.com/culture/theatre/465671/theatre-partition-folk-pour-destin-trouble L’amour qui ne peut pas mourir entrevue avec Benoit Desjardins pour «Les courants souterrains». Par Olivier Dumas, Monthéâtre 7 mars 2016 http://www.montheatre.qc.ca/espace2/?p=2231 Entrevue radio 16 mars 2016 Émission Catherine et Laurent - CIBL http://c1f2.podcast.ustream.ca/a/113817.mp3 Émission Les Oranges Pressées - CIBL http://c1f2.podcast.ustream.ca/a/113776.mp3 (voir à 1:50:30) |
Souper-Théâtre ou Oreilles de crisse et show
9 FÉVRIER > 13 FÉVRIER 2016 souper: 18h théâtre 20h 50$ souper-théâtre 30$ théâtre (oreilles de criss, dessert et café) Érablière Grenier, Kiamika 819-585-2131 Information 819-440-5757 ou [email protected] |
Crédit Photo Nicolas Aubry